Je déteste les parcs. Un fait pour lequel je sais qu’il y aura toujours des humains en masses. Sauf que ces derniers sont la plupart des enfants, vieillards et bien évidemment des adultes. Aucun d’eux n’est comme ces bandes de jeunes dont l’objectif était de se laisser aller chaque soir sous les effets de boissons alcoolisés. Un péché qui les rendait si faible mais si amusant à manipuler. La preuve, j’ai passé la nuit entière à faire hurler de douleur cette adolescente au teint légèrement bronzé. Le pire dans tout ça c’est qu’elle pouvait me voir mais uniquement elle. Ses amis n’ont pas bougé le petit doigt pour l’aider d’une quelconque manière. En réalité, il commençait par la prendre pour une folle qui possédait des visions seulement créé à partir de son imagination. Abandonner, voilà ce qu’elle était devenue où plutôt ce qui s’est déroulé suite au désaccord de ses camarades. Parce que à l’heure actuelle, je dirais… qu’elle n’est plus de ce monde. Quelle ironie hein ?

Adossé contre un arbre, je contemplai les alentours à la recherche d’un sujet qui pourrait m’intéresser. Mais comme je le pensais il y a quelques instants auparavant. Il n’y a aucun humain dont je tenterai bien de profiter. Pourtant une énergie m’interrompue dans mon projet attirant mon attention, non pas seulement une, elles étaient deux à être ensemble. Les particules qui les composaient me faisaient deviner quelle race c’était. Des Shinigamis. Un était bien plus affaibli que l’autre. Une occasion en or que je pouvais pas laisser passer. Et de toute manière je me lassais déjà d’être sur ces terres. Fermant les yeux en un mauvais sourire, je disparu en un sonido.

Pauvres êtres, ils devaient s’entraider pour qu’ils ne périssent pas. Quelle vision qui me dégoûte. C’est ce qui fait qu’on est différent entre eux et ma race. Dans les deux cas, on était tous souder mais en aucune manière on deviendrait nous aussi attentif aux autres que ça. Après tout, on n’a beau avoir évolué c’était dans notre nature d’agir de temps à autre de façon bestiale. Même moi qui n’appréciais pas particulièrement ce mode, je devais avouer que c’était une bonne manière en soi pour se défouler. Avec la pression qui pèse sur mes épaules, je ne saurais supporter à trop long terme des conditions d’abstinence. C’est comme si on se refuse de se nourrir, on fini par craquer et le résultat escompter est bien plus pire que de renouveler de temps à autre des méthodes adéquates.

Bref, terminer l’errance dans mon esprit. Il fallait agir dès à présent. M’élançant contre le fameux soigneur, je lui assénais une droite sans le moindre mot annoncer. Il nécessitait quelques secondes supplémentaires avant que je ne disparaisse en un Sonido pour me repositionner au loin. Plus précisément dans les airs. Visant de mon regard mon adversaire, je tendais la paume de ma main dans sa direction. Une sphère de couleur bleu se forma au creux, elle grossit jusqu’à en éclater d’une force impressionnante. Un simple Cero qui pourrait faire mal si on en prend pas conscience de sa réelle puissance.

x Je vois…

Seulement moi pouvait entendre ces deux mots dit en un murmure si faible. Finalement mon offensive n’avait pas porté ces fruits comme je l’aurai désiré. Peu importe, il ne faisait que de prolonger la durée de notre affrontement, voir de ces quelques blessures. En tout cas j’avais laissé une très belle marque sur sa figure, une preuve que mon premier coup de poing avait eu au moins l’effet escompté. Il en avait du cran, et c’était tant mieux à la vue de se qui se préparait. Je ne comptais pas me laisser faire du moins pas par un être ayant une énergie spirituelle plus basse que la mienne. J’avais ma fierté d’arrancar à tenir après tout. Il était hors de question que cette sous race me surpasse en quoi ce soit. Je fronçais légèrement les sourcils, contemplant celui que je venais d’attaquer. Il préparait quelque chose. Ce que ça pouvait bien être ? Aucune idée, mais je n’allais pas rester les bras croisé à attendre qu’il vienne me frapper.


Mon intuition avait vu juste. Après sa très courte présentation de lui-même, il fit usage de sort appelé « Kido ». Ce que je pouvais détester encore plus les utilisateurs de ce genre de techniques. Comme quoi mon aversion avait plusieurs différences et de niveaux. Un flash doré apparut alors n’ayant qu’une cible à attraper, quelle ironie du sort je ne me ferais pas attraper pas cette chose. Augmentant mon reiatsu à vive allure, je me permettais ainsi d’exploiter encore mieux mes déplacements via le Sonido. De cette façon, mes adversaires ne pouvaient voir que j’avais bougé. Ils voyaient encore une image de moi-même sur le même endroit qu’il y a dix secondes auparavant. Une tactique que j’aimais particulièrement lorsqu’elle était utilisé sur des Dieu de la mort encore plus affaiblis que celui-ci. Ils ne se doutaient jamais de rien, jusqu’à que j’apparaisse derrière la lame en avant pour les trancher d’un coup sec mais précis.


N’empêche je n’avais pas de chance d’être tombé sur adepte du Kido. Car à peine avais-je apparu sur un nouvel emplacement que l’ennemi envoyait déjà une seconde offensive. Grinçant des dents par un début d’énervement, je laissais néanmoins ma mine habituelle dont la froideur aurait pu être exactement comme celle des arctiques voir bien plus. Un sonido plus tard, je n’apparu pas dans un lieu vide où l’espace était considérablement. Non, en fait je me trouvais à quelques centimètres de mon ennemi, lui assénant un coup de genou en plein dans l’abdomen tout en ayant saisi ses épaules de mes poignes pour m’assurer d’avoir frappé le plus fort possible. Reculant de plusieurs pas en arrière, je me décidai enfin à lui répondre.

x Et toi qui es-tu pour ne pas savoir ce qu’est un arrancar ? A ce demandé si tu es bien un shinigami dont le grade est proche de celui de vice-capitaine.

Vitesse, liberté, sensation d’être indépendante… Tant de caractéristique qui signifiait toute ma personne dans son intégralité. Mais qui en disait long aussi sur ma manière de me mouvoir. Telle une symphonie en plein dans son apogée, dans sa définition la plus complète qu’il soit. Discrète mais vive, colérique mais aussi douce par moment. Tant d’aspect si contradictoire mais pourtant si important. Essentiel dans le sens que peu pouvait me cerner, me contrôler. Et même si le plus téméraire parmi mes ennemis arrivait à me saisir, il fallait encore que ma raison d’être ou plutôt mon indocilité de féline s’éteint pour que je puisse me laisser aux mains de l’adversaire. Sauf qu’abdiquer voulait aussi dire blesser sa propre fierté, une chose que je me permettrais au grand mot : Jamais. Il faudrait que la puissance du rival me surpasse très largement pour en arriver à tel point. Que je mords la poussière une bonne fois pour toute. Un spectacle qui ne met jamais arriver en plus de trois cents ans.

Ce n’était donc pas ce Shinigami de troisième rang qui allait être le premier depuis de longues années à me faire mettre un genou à terre et que je finisse par le supplier de consentir à ce que je vis encore. À ce tarif-là je préférais encore la mort que la vie. Drôle de choix vous me diriez, cependant vous n’avez aucune conscience du rôle que je joue qui m’interdit tout échec dans mon parcours d’obstacle. Fuir son destin n’était pas non plus une option très honorable. C’est à cet instant-là qu’une question s’invite dans votre esprit. Que dois-je faire ? Continuer à m’enfoncer un peu plus dans des problèmes tellement énormes que je m’en sortirai plus ? Foutaise, j’ai déjà atteint ce stade. Rien, ni personne ne pouvait changer ma destinée tracer pour encore des décennies. En fait, il y avait peut-être une infime chance… Mais à quel prix ? Celle de voir que l’on tue son Roi par ses propres moyens ainsi que le nombre d’individu ayant une certaine connaissance de votre implication dans tout le système des habitants du Hueco Mundo. Brièvement cette idée avait effleuré mes pensées sauf qu’aussitôt présente, elle avait été rejetée si abruptement.

Mais revenons à ce qui est de base, le présent restait toujours le meilleur outil pour continuer de survivre. Le passé ne faisait que souffrir et le futur vous rendre plus fou qu’avant. D’une impulsion naturelle, j’esquivais l’attaque de ce fameux Dieu de la mort au langage bien particulier. Un véritable disciple du Kido en herbe, de quoi largement m’irriter à long terme. En réalité, je me doutais d’avoir déjà abouti à la fin de ma limite en ce qui concernait la patience. J’en disposais de peu malgré ma conduite d’une froideur extrême. Je ne ressemblais à coup sur à aucun point à cet espada déprimé dont l’unique visage qu’il abordait n’était que désespoir. Positionner loin du nuage rougeâtre, j’écartais mes membres supérieurs des deux côté. La paume bien ouverte pour y former sur chacune un Cero qui se croisera en plein dans la fumée pourpre. Dès que la déflagration diminua, je me laissais emporter pour qu’il puisse bien saisir chacun de mes mots.

x Quelle blague ! Et dire que tu serais le prochain sur la liste à avoir des aptitudes en tant que second de ton capitaine. En plus de six cents ans je n’avais encore jamais croisé un Shinigami dont la connaissance se réduisait à ne pas savoir ce qu’est notre espèce. À croire que vous souhaitez faire comme si on était déjà tous mort. C’est minable, vraiment minable.

Je n’arrivais pas à y croire concrètement ce que j’avais là devant mes yeux. Comment est-ce possible qu’un Dieu de la mort aussi haut gradé proche des titres les plus importants de la Soul Society ne soit guère avancé sur ses informations nous concernant ? Quelle honte mais aussi cela voudrait dire que certain d’entre eux ne sachant pas quelles pouvait être nos capacités spécifiques. Notre véritable puissance au sein des races qui coexistent. Voilà une déduction intéressante à manipuler puisque que les ceros n’avaient aucun effet autant augmenté le degré de virulence de cet affrontement. Après tout, n’était-il pas de cette race que je méprise à plus haut point ? Leur justice qui ne valait rien que pour leurs yeux, leur vision de comment devrait être le monde. Il était tant d’en finir, de remettre à leur place ceux qui se croient dans les droits de décider pour les autres. Et surtout faire en sorte que mon très cher Roi n’a plus à se soucier de nos ennemis puisque leur entité disparaitra pour la gloire de ceux qui vivent dans cet immense désert blanc.

J’en venais à la conclusion que de simple offensive de cero pouvait être facilement esquivée sous l’impulsion d’un Shunpo. Il fallait donc un truc bien plus puissant et dont l’évitement serait plus difficile à faire. En y réfléchissant bien je ne vois qu’une option dans mon domaine sans que je puisse atteindre le stade de dégainer mon zampakutô. Rien que de l’imaginer à m’exécuter me faisait soupirer à un point inimaginable. Il m’était rare d’en arriver à ce niveau de prestance alors que je me sente obliger aujourd’hui de le faire m’agaçait passablement. Ou plutôt cela accentuait le fait que je l’étais déjà. Sérieusement… Relevant la tête dont la détermination était à mes côtés pour m’engager dans cette voie, je me surprenais à entendre une tonalité sortir de sa bouche répondant à ce que j’avais émis quelques minutes auparavant.

x Quelle importance ? Te fous pas de moi. Chacun de nos camps se sont fait la guerre des années en arrière, comment se fait-il que tu ignores qui je suis ? Et je ne parle de mon nom mais bel et bien de notre espèce.

Je ne voyais qu’une vérité, cet homme se moquait ouvertement de moi en jouant le jeu de cet acteur qui n’est au courant de rien mais qui cependant a abouti à être le troisième individu le plus fort de sa division. Ou alors ce qui serait la seconde option serait qu’il n’est réellement aucune culture générale. Pauvre être que cela soit dans un cas ou dans l’autre, si j’avais été un simple humain j’aurai pu accorder comme leur croyance suprême, une miséricorde sans retenue. Dommage je n’ai en rien d’humain en ce qui concerne une certaine compassion envers mes adversaires sous le commandement d’une nation dont le dégout était bien plus profond qu’on le pense. Un rictus soudain s’empara de tout mon corps, je craquais sous toute cette absurdité.

x Fuir ? Mais quelle idée intelligente prend exemple sur tes paroles. J’attendrai ici même que tes compagnons arrivent. S’ils sont tous du même niveau que toi, je n’aurai rien à craindre. Quitte à finir fatigué sous le combat. Maintenant admire un art qui nous est propre et dont la beauté n’est égal à aucun autre !

Passant gentiment mon bras droit dans mon dos, je tranchai la paume de ma main de sorte quand je la replaçais devant je traçais avec mon propre flux sanguin une diagonale puis une seconde dans l’autre sens. Et ce fut le déclenchement d’une offensive plus intense. Un Gran Rey Cero. D’un bleu si soutenu avec une pointe de violet, un spectacle que je me laisserais jamais de voir pour le peu que je l’utilise dans un champ de bataille comme celui-ci. Effacez chaque trace de son humanité de notre univers, voilà le rôle de cette attaque massive.

Ma rencontre avec Sin m'a marqué mais j'ignore dans quel sens. J'en ai bien sûr pas mal appris sur les différentes factions qui peuplent Karakura à l'heure actuelle comme les Fullbringers mais le pire reste à venir car je n'ai pas réussi à en savoir davantage sur les Vizards. Bah peu importe. Je n'aurai sans doute pas de rapport à faire à Nue alors à quoi bon se prendre la tête avec ça ? J'espère quand même revoir cette jeune fille à la chevelure argentée le plus rapidement possible car je dois dire en y repensant sérieusement qu'elle ne me laisse pas du tout indifférent. Mais bon on va éviter de répandre la rumeur comme quoi le capitaine de la première division s'est entiché d'une mignonne Fullbringer une fois revenue à la Soul Society. En gros, on va éviter d'en parler à cette tigresse d'Akimi si je ne souhaite pas que tout le Seireitei soit au courant dans la demi-heure qui suit.

Pour le moment profiter des joies de la ville de Karakura me semble être la meilleure chose à faire pour passer le temps. Peut-être que que j'en apprendrai davantage sur les problèmes de cette ville. Et puis profiter d'un bon petit hamburger dans le fast food du coin ne peut pas me faire de mal. Mais forcément, tout ne peut pas se passer comme je l'entends pour une fois. Il y a toujours un truc merdique pour venir me chier et cela peu importe l'heure de la journée.

Plusieurs sources de reiatsu ont soudainement émergé, deux pour être précis. Un combat a lieu tout proche de ma position entre un Shinigami et un Arrancar mais l'issue ne fait aucun doute, l'ange de la mort semble se faire complètement écrasé sous la pression spirituelle de l'Hollow. Est-ce que je suis réellement obligé d'aller lui porter secours ? Qu'il se démerde, non ? Si c'est lui qui a lancé le combat il ne fait que finalement récolter ce qu'il a semé, rien de plus rien de moins. Mais quand j'y réfléchis bien, c'est sans doute l'occasion pour moi de me remettre dans le bain de manière plus ou moins violente. Et je risque surtout de me faire taper que les doigts pour ne pas être intervenu alors que j'en avais clairement la possibilité. Pas tellement le choix, donc. J'abandonne à contre-cœur mon gigai pour me diriger à pleine vitesse vers le lieu de l'affrontement que j'atteins aisément à l’aide de plusieurs Shunpos.

Sans mot dire, j’apparais subitement derrière l’Arrancar qui se trouve être une sublime créature uniquement crée pour flatter l’œil des mâles qui l’observent. Ou des lesbiennes, au choix. En gros, elle était bonne ! Pourquoi l’ennemi possède toujours ce genre d’outils pour nous déstabiliser ?

« Désolé charmante dame mais je vais tenter de vous agresser. Here we go ! »

Non vraiment, je trouve ça dégueulasse. J’ai bien envie de lui faire un gros câlin mais mon but premier en me rendant ici de sauver le pauvre Shinigami qui s’est mis dans un bourbier pas possible et de castagner l’Hollow en face de moi dans un second temps. Chose que je vais faire tout de suite ! D’un coup je dégaine Duskbringer et j’enchaîne un simple combo de coups blancs les uns à la suite des autres le tout à grande vitesse. Une petite mise en bouche pour ce qui l’attend ensuite quoi.