Douze heurs auparavant :


D’un simple toucher du doigt dans l’air et je fis apparaître un Garganta menant droit dans le monde des humains. Un voyage que je m’autorisais de temps en temps à pratiquer. Car en réalité la plupart des derniers que je faisais à coup sûr je tombais sur un Dieu de la mort. Ces rencontres se finissaient logiquement par un duel dont le vainqueur dépendait de mon humeur. En effet plus je me sentais d’attaque, avec cette envie de voir mon adversaire mordre la poussière vivement, que j’enchaînais jusqu’au bout le combat entre nous. Quitte à finir blesser, cela ne me gênait nullement d’arriver jusque là. Par contre si je ne sentais aucune motivation me battre, j’optais pour abandonner cet affrontement. Non parce que je suis faible, bien au contraire je juge que pour ma part c’est totalement stupide d’aller jusqu’à la fin d’un combat sans y avoir prit un certain plaisir. Après tout, ne suis-je pas de cette race de prédateur ? Comparé aux bestioles des humains, je ferais à vrai dire parti de la catégorie félidée. De splendide carnivore aux aptitudes très intéressants puisqu’il s’agit de la vitesse combiner à souplesse dès plus impressionnantes qu’il soit.

Je ne me sentais absolument pas insulter lorsque je m’évaluais à cette race noble. Mieux valait ça, que d’être rapproché aux créatures qui peuplent la terre. Il n’y a rien de plus écœurant qu’eux au même titre que les Shinigamis. Je dirais que la seule chose que je trouvais légèrement captivante c’est le nombre de bar qui peut y avoir dans une même ruelle. Le soir c’était le genre d’endroit parfait pour s’en faire un territoire de chasse. Les proies n’était plus tout à fait elle-même, emprisonner sous un effet nommé alcool. Autant dire que certains ne lésinaient absolument pas avec les cocktails fruités. Cela devenait d’autant plus facile pour la chasseresse que j’étais. Le nombre d’année en disait long sur mes méthodes de traque, elles variaient beaucoup pour ne pas que le sentiment d’ennuie m’envahit à chacune de mes recherches.

Revenant progressivement à la réalité, je pus voir la sortie se dévoiler à plusieurs mètres devant moi. À en juger pas la luminosité du soleil dont les tons tournaient autour de l’orange, il devait être la fin de la journée. Pile à l’heure pour commencer les festivités. Je serais celle qui s’amuse, ils seront ceux qui hurlent dans la pénombre…